● Ludovic HALEVY - (Paris 1834 - Paris 1908) ●
Dramaturge, librettiste d'opérettes et d'opéras, et romancier français.
Il a notamment coécrit avec Henri Meilhac le livret de Carmen.
L.A.S - Samedi 24.
1p in-8 - (17.5x11cm env)
" Mon cher Maitre,
Ne manquez pas de venir mardi à l'Académie
etc.... "
La photo est contrecollée au niveau de ses 2 angles gauche sur un support cartonné jaune : voir mes photos 3 et 4
Il sera possible pour un futur acheteur de la retirer de ce support.
Bel état de conservation
Envoi soigné / protégé
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Fils de Léon Halévy et de Louise Alexandrine Lebas (fille d'Hippolyte Le Bas), Ludovic Halévy entra dans l'administration en 1852. Il fut nommé chef de bureau au ministère de l'Algérie en 1858 puis devint en 1861 secrétaire rédacteur au Corps législatif, présidé par le duc de Morny. Il collabora aussi avec ce dernier pour le livret de son opérette Monsieur Choufleuri restera chez lui, mise en musique par Jacques Offenbach (1861). Sa carrière littéraire prit rapidement un tour suffisamment favorable pour lui permettre de quitter l'administration en 1867.
L'œuvre
Il collabora pour de nombreux livrets d'opérettes avec Léon Battu, Hector Crémieux, et surtout Henri Meilhac (1831-1897), avec qui il donna les livrets des plus célèbres œuvres scéniques de Jacques Offenbach dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) et La Périchole (1869). Ce duo de plumes fut également à l'origine de la non moins célèbre Carmen de Georges Bizet (1875).
Le duo composa également des vaudevilles et des comédies (Les Brebis de Panurge, 1863 ; Fanny Lear, 1868 ; Froufrou, 1869 ; Tricoche et Cacolet, 1872 ; Le Prince, 1876 La Cigale, 1877 ; Le Mari de la débutante, 1879).
Dans cette collaboration de vingt ans, il est difficile de déterminer ce qui revient à Meilhac et ce qu'on doit à Halévy. Si l'on en juge par les œuvres que ce dernier signa seul, il avait, avec autant d'esprit et d'alacrité que son coéquipier, plus de goût, de raffinement, de profondeur et d'humanité, et aussi moins de loufoquerie et d'imagination.
Seul, Halévy créa les personnages de la famille Cardinal, symbole de la petite bourgeoisie parisienne pompeuse, pédante et méchante. Il est également l'auteur de deux romans, L'Abbé Constantin (1882) et Criquette (1883), qui furent de très grands succès de librairie à la fin du xixe siècle. En rupture avec la noirceur des romans naturalistes, ils dépeignaient un monde certes réaliste mais où tous les personnages sont bons et vertueux.
L'entrée à l'Académie française
Ce succès lui ouvrit les portes de l'Académie française, où il fut élu le 4 décembre 1884, au fauteuil 22, succédant à Joseph Othenin d'Haussonville. Sa réception officielle eut lieu le 4 février 1886. Il y soutint, en vain, les nombreuses candidatures de son ami Émile Zola et cessa quasiment d'écrire.
La vie mondaine
Vers 1878, Ludovic Halévy, flanqué de sa cousine Geneviève Bizet, future Mme Straus et hôtesse d'un célèbre salon littéraire, recevait le Tout-Paris artistique et littéraire, lors des « jeudi de Ludovic » dans son appartement 22, rue de Douai où se côtoyaient Edgar Degas, Gustave Moreau, le romancier Paul Bourget, Édouard Dubufe, Édouard Manet, John Lemoinne, Georges Ohnet, Charles Gounod, Henri Meilhac, Charles Haas, le vicomte Eugène-Melchior de Vogüé, Guy de Maupassant, Alexandre Guiraud, Georges de Porto-Riche, Émile Straus3,4 ou Robert de Montesquiou.
Distinctions
Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (16 aout 1900)5
Famille
Article connexe : Famille Halévy.
Ludovic Halévy était le fils du polygraphe Léon Halévy (1802-1883) et de son épouse, née Louise Alexandrine Lebas, et le neveu du compositeur Jacques Fromental Halévy (1799-1862) et le petit-fils de Hippolyte Le Bas.
Par son mariage en 1868 avec Louise Breguet (1847-1930), il était le gendre de Louis Breguet (1804-1883), horloger et physicien. Leurs deux fils sont historiens : Élie Halévy (1870-1937) et Daniel Halévy (1872-1962), ce dernier (Daniel) étant lui-même le beau-père de Louis Joxe et le grand-père de Pierre et Alain Joxe. Sa nièce par alliance, Madeleine Breguet, était la première épouse de Jacques Bizet.
Source : wikipedia
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